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Crime ou exil, l'alternative des jeunes

A quatre jours d'élections cruciales, le pays, avec deux millions de sans-emplois et vingt assassinats par jour, offre peu de perspectives à la jeunesse. La délinquance, seule option de survie?

20 nov. 2013, 00:01
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Dans la cour de leur modeste maison de briques, au coeur du village de campagne de Guacamaya, les parents de Darling ont installé deux consoles de jeux vidéo d'occasion. "C'est pour les jeunes d'ici", explique l'adolescente de 17 ans. "Comme ils n'ont rien à faire en sortant du collège, ça les occupe un peu."

Une dérisoire tentative pour éviter que l'inaction finisse par les perdre dans cette violence qu'ils tutoient. Comme son cousin, assassiné pour quelques pièces lors d'une virée nocturne. "C'est très difficile de trouver du travail, même avec un diplôme", explique la jeune fille. Alors, que font les jeunes? "Soit ils ne font rien, soit ils tombent dans la drogue ou la délinquance."

Dans le village, Darling, pétillante et curieuse, fait figure d'exception, car elle suit attentivement la campagne politique (voir encadré). Et surtout, elle ne rêve pas, comme tous ses camarades, de fuir le pays.

La répression...

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