"Je suis favorable à une forte supervision des banques", a déclaré Mme Merkel, à l'occasion du congrès de la fédération allemande de l'industrie à Berlin.
Mais cela doit se faire "pas à pas, dans l'ordre et pas trop vite", a ajouté la chancelière, marquant une nouvelle fois ses divergences de vue avec certaines de ses partenaires européens, la France en tête.
La Commission européenne a détaillé en septembre ses propositions d'une surveillance européenne des banques qui sera confiée à la Banque centrale européenne (BCE).
Si le principe est approuvé, les contours et le calendrier de ce superviseur, devant permettre d'éviter toute répercussion en cascade des difficultés d'une banque européenne, sont sujets à divergences.
Longue respiration
Paris plaide pour qu'il soit opérationnel au début de l'année prochaine, quand Berlin ne fixe pas de calendrier, affirmant vouloir prendre le temps nécessaire pour mettre en place un outil efficace.
Angela Merkel a, dans cette logique, estimé mardi qu'il ne fallait pas faire dans la précipitation pour sortir de la crise actuelle de la zone euro.