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Crise des missiles, retour vers le passé

Le Traité sur les forces nucléaires de 1987 est mis à mal par les Etats-Unis et la Russie. Le chercheur Jean-Marie Collin le regrette.

14 févr. 2019, 00:01
epa07367240 Acting US Defence Secretary Patrick Shanahan (L)  talks to NATO's Secretary General Jens Stoltenberg for the media during a meeting of NATO defence ministers at NATO headquarters in Brussels, Belgium, 13 February 2019.  EPA/Francisco Seco BELGIUM NATO DEFENSE MINISTERS COUNCIL

Les Etats-Unis et la Russie vont dénoncer leur accord de 1987 sur l’interdiction des missiles, qu’ils soient porteurs ou non de tête nucléaire, à portée intermédiaire (INF), d’une portée comprise entre 500 et 5500 km. Danger, et imbécillité, dénonce le Français Jean-Marie Collin, chercheur associé au renommé Groupe d’information et de recherche sur la sécurité (Grip), basé à Bruxelles. Entretien.

Les Etats-Unis et la Russie s’apprêtent à enterrer leur accord de 1987 sur les missiles. Est-ce sinon logique, du moins compréhensible?

Non, de façon catégorique. Il aurait été compréhensible de dire qu’il y a un problème de vérification. Il est nécessaire sans doute de mettre d’autres Etats, comme la Chine, à l’intérieur de ce traité. Les Etats-Unis tournent leurs accusations vers la Russie. Elles semblent être fondées. Mais c’est un prétexte, dirigé vers une puissance qui il y a trente ans ne disposait pas de ce type d’armement: la...

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