Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Critiqué pour sa gestion de l'affaire Cahuzac, Moscovici sera auditionné mercredi

Le ministre français de l'Economie, Pierre Moscovici, sera auditionné à huis-clos mercredi par la commission des Finances de l'Assemblée nationale, dans le cadre de l'affaire Cahuzac.

15 avr. 2013, 19:21
Le ministre de l'économie Pierre Moscovici s'est exprimé devant la presse lundi matin.

Le ministre français de l'Economie, Pierre Moscovici, sera entendu à huis clos par la Commission des Finances de l'Assemblée nationale.

Cette audition sur le traitement de la situation de Cahuzac, ex-ministre délégué au Budget, par les services du ministère de l'Économie et des Finances avait été réclamée notamment par le président de la commission des Finances, Gilles Carrez (UMP). Elle avait auparavant été annoncée mardi et déclarée ouverte aux journalistes.

Vérifications à Bercy

Pour tenter de vérifier des allégations de presse, les présidents des commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat, les UMP Gilles Carrez et Philippe Marini, se sont rendus vendredi au ministère de l'Economie.

Ils ont déclaré à l'issue d'un entretien avec Bruno Bézard, le directeur général des finances publiques, ne pas croire que Pierre Moscovici ait envoyé une mission secrète en Suisse, comme l'affirmait l'hebdomadaire "Valeurs actuelles".

Mais ils ont ajouté être restés sur leur "faim" et ne pas avoir été "convaincus" par tous les arguments de Bercy, qui doit encore leur remettre une série de documents.

Pierre Moscovici avait de son côté estimé qu'à l'issue de leurs vérifications, les deux parlementaires n'avaient trouvé à Bercy "aucun élément venant confirmer les allégations mensongères" du magazine. Il a en outre farouchement nié avoir connu depuis décembre l'existence de ce compte et avoir actionné une entraide administrative avec la Suisse dans l'idée de couvrir son ministre.

Commission d'enquête parlementaire

Dimanche, le ministre de l'Economie avait par ailleurs dit "attendre avec tranquillité", voire "une certaine impatience", de pouvoir s'expliquer devant une commission d'enquête parlementaire. L'Assemblée doit normalement décider le 24 avril si elle constitue ou non une commission d'enquête, proposée par l'UDI de Jean-Louis Borloo, sur l'action du gouvernement dans l'affaire Cahuzac.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias