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Cybercriminalité: le piratage informatique a coûté plus de 44 milliards de francs en 2018

En 2018, deux millions d'attaques informatiques ont été recensées. Les rançongiciels, les fraudes impliquant l'usurpation d'adresses électroniques ou encore le "cryptojacking" ont été particulièrement utilisés. Le coût de la lutte contre la cybercriminalité s'est élevé à près de 44 milliards de francs l'an passé.

09 juil. 2019, 18:54
Les chiffres avancés dans le document seraient inférieurs à la réalité, selon Jeff Wilbur.

Entre logiciels malveillants et documents contenant un virus, les pirates informatiques ont mené environ deux millions d'attaques en 2018. Celles-ci ont coûté mondialement plus de 45 milliards de dollars, d'après une étude américaine dévoilée mardi.

Selon l'Alliance pour la confiance en ligne de la Société Internet, qui a compilé des données provenant du monde entier, les rançongiciels auraient coûté 7,94 milliards de francs. Ces attaques consistent à s'emparer des données d'un utilisateur via des logiciels malveillants avant d'exiger une rançon en échange de leur déblocage.

Les collectivités locales en sont particulièrement victimes. Des villes comme Atlanta ou Baltimore aux Etats-Unis ont notamment été forcées de reconstruire leur réseau informatique.

Si le nombre de ce genre d'attaques a baissé d'environ 20% par rapport à 2017, les pertes financières qu'elles ont provoquées ont bondi de 60%.

 

 

Cinq milliards de fichiers exposés

D'autres coûts importants ont découlé de fraudes impliquant l'usurpation d'adresses électroniques de particuliers ou d'entreprises pour envoyer des courriels contenant un lien corrompu ou un document infecté (1,3 milliard de francs). Ou encore du "cryptojacking", fabrication clandestine de monnaies virtuelles comme le bitcoin via l'infiltration d'un serveur internet, d'un ordinateur ou d'un smartphone.

Le rapport a par ailleurs dénombré environ 6'515 brèches informatiques ayant exposé les données de cinq milliards de fichiers, ce qui est un peu moins qu'en 2017.

Mais selon Jeff Wilbur, directeur technique de l'Alliance, les chiffres avancés dans le document sont probablement inférieurs à la réalité. De nombreuses attaques ne sont pas rendues publiques. Cette étude rassemble des données de sociétés de sécurité informatique comme Symantec et Trend Micro ou d'agences gouvernementales comme la police fédérale américaine (FBI).

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