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Daech, le suspect numéro un

Deux jours après l’attaque meurtrière d’Ankara, le gouvernement turc a annoncé qu’il maintenait les législatives anticipées au 1er novembre.

12 oct. 2015, 23:04
/ Màj. le 13 oct. 2015 à 00:01
epa04974961 People pray during a funeral of the five victims in a twin bombing in Ankara,  in Istanbul, Turkey 12 October 2015. 95 people were killed in twin blasts at a pro-Kurdish peace rally, the worst attack in Turkey's modern history. No group claimed responsibility for the attack, which came three weeks before snap general elections set for 01 November and the G20 heads-of-government summit later next month, raising security concerns.  EPA/TOLGA BOZOGLU TURKEY EXPLOSIONS AFTERMATH

Plus de deux jours après l’attentat d’Ankara, le plus meurtrier jamais commis sur le sol turc, les autorités pointent du doigt en priorité l’État islamique (EI ou Daech). Elles ont maintenant la certitude que deux kamikazes - deux hommes - ont provoqué la mort d’au moins 97 personnes rassemblées le 10 octobre devant la gare d’Ankara. Dans le cortège ce matin-là, des membres de syndicats, de partis prokurdes et de gauche, mais aussi leurs familles: un garçon de neuf ans fait partie des victimes. La foule marchait «pour le travail, la paix et la démocratie» lorsque deux bombes ont explosé.

Le mode opératoire ainsi que des alertes émises les jours précédents justifient, aux yeux des enquêteurs, la piste djihadiste. Un attentat suicide, des charges de TNT bourrées de billes d’acier, le groupe visé… Le scénario de samedi ressemble trait pour trait à l’attaque de Suruç, cette ville à la frontière...

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