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Damas dit retirer des forces militaires de certaines provinces

Une localité de la province d'Alep est bombardée ce mardi par les forces syriennes, alors que le plan de paix entre en vigueur.

10 avr. 2012, 10:07
En dépit de l'entrée en vigueur du plan de paix international prévoyant le retrait des chars, la ville de Mareh est sujette au pilonnage par les forces du régime syrien.

Les forces du régime syrien bombardaient mardi une localité de la province d'Alep (nord), selon une ONG syrienne et un militant, le jour de l'entrée en vigueur du plan de paix international prévoyant notamment le retrait des chars.

Aucun retrait des forces syriennes n'a été constaté jusqu'à présent, a indiqué Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Les chars de l'armée bombardent la localité de Mareh qui est également survolée par des hélicoptères", selon M. Abdel Rahmane.

Des affrontements entre armée et rebelles avaient éclaté dans la nuit près de la localité, selon lui, ajoutant que le village voisin de Hour al-Nahr était également bombardé par les forces régulières qui tentent de prendre le contrôle de toute cette région.

"Depuis le matin, Mareh est violemment bombardée par des chars et des mitrailleuses lourdes", a indiqué de son côté le militant Abou Omar, qui se trouve dans les environs de la localité. "Des colonnes de fumée sont visibles et des familles fuient la localité", a ajouté le militant joint par Skype.

Plan Annan

Selon le plan de l'émissaire international Kofi Annan, l'armée doit se retirer des villes au plus tard mardi afin de permettre un cessez-le-feu total 48 heures plus tard.

Par ailleurs, dans la province de Hama (centre), les forces armées procédaient à des perquisitions et arrestations dans la localité de Kafarzita, bombardée lundi soir par les hélicoptères de l'armée syrienne. Trente-cinq civils avaient été tués lundi dans des bombardements de cette ville voisine de Latamna, selon l'OSDH.

A Homs, plus au sud, des obus de mortier ont été tirés mardi matin sur les vieux quartiers de cette ville du centre du pays. Et dans la province de Damas, des bruits d'explosion étaient entendus dans le périmètre de la ville de Douma, située à 13 km de la capitale Damas, indique l'ONG.

Le régime de Bachar al-Assad avait accepté le plan, avant d'exiger comme préalable des garanties écrites sur l'arrêt des violences commises selon lui par les rebelles.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a lancé lundi soir un dernier appel au régime syrien pour qu'il cesse ses attaques contre des civils, alors que 105 personnes, en grande majorité des civils ont été tuées lundi, selon l'OSDH.

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