C’est le soulagement sur les marchés financiers. Avec la victoire du pro-européen Emmanuel Macron, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle française, «l’Europe a, pour l’instant, évité l’ouragan du populisme», relève Salman Ahmed, stratégiste d’investissement chez Lombard Odier Investment Managers. Le scénario du pire pour les investisseurs est écarté, puisqu’ils craignaient surtout un duel entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, les deux candidats les plus critiques sur l’UE. «Le risque d’une présidence néfaste à l’économie française et à l’intégration européenne ont nettement diminué», souligne Pierre Bose, responsable stratégie européenne chez Credit Suisse.
Les Bourses ont ainsi toutes évolué en hausse, hier. Sur le marché des changes, l’euro, point de discorde entre les adversaires, a bondi à 1,09 dollar, son plus haut niveau face au billet vert depuis la victoire de Donald Trump, en novembre. Et il valait 1,08 franc, faisant tomber la devise helvétique à un plus...