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Dans les pays de l'Union, l'europhobie a le vent en poupe

En mai, un siège sur cinq du Parlement de Strasbourg pourrait revenir aux partis antieuropéens, tels le Front national français ou l'Ukip britannique.

20 févr. 2014, 00:01
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Les sondeurs et les politologues sont à peu près d'accord: au soir du dimanche 25 mai, lorsque le dernier bureau de vote italien aura fermé l'isoloir, un sur cinq des 751 sièges du parlement de Strasbourg pourrait revenir aux partis antieuropéens, tel le Front national en France, l'Ukip au Royaume-Uni ou le Parti pour la liberté aux Pays-Bas.

A l'extrême droite, le capital électoral est vite dilapidé et, si ces partis se préparent à gagner beaucoup d'une élection sur l'autre, d'autres pourraient chuter lourdement, comme les nationalistes flamands du Vlaams Belang, ou encore les ultranationalistes hongrois de Jobbik.

Mais ceux des 340 millions d'électeurs qui ne bouderont pas le scrutin risquent de se défouler après six ans de crise économique. L'issue ne fait guère de doute: à la droite de la droite surtout, mais aussi à la gauche de la gauche, l'europhobie a le vent en poupe. Est-ce une lame...

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