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David Cameron: "Une intervention en Irak prendrait des années"

Une intervention en Irak du Royaume-Uni, si elle est autorisée par le parlement britannique, prendrait des années selon le premier ministre David Cameron.

26 sept. 2014, 14:17
epa04418062 Britain's Prime Minister David Cameron (L) leaves Number 10 Downing Street in central London, Britain, 26 September 2014. The British Parliament is convening to conduct a vote on authorizing airstrikes against the Islamic State (IS) in Iraq.  EPA/WILL OLIVER

Le premier ministre britannique David Cameron a déclaré vendredi que l'intervention du Royaume-Uni en Irak, si elle est autorisée par le parlement britannique, "prendrait des années". Le premier ministre du Danemark Helle Thorning-Schmidt a elle annoncé vendredi le déploiement de sept avions de combat F-16 en Irak pour participer à l'offensive en cours contre l'EI.

"Cela va être une mission qui ne va pas prendre des mois mais des années mais je pense que nous devons nous préparer pour cet engagement", a dit M. Cameron devant la Chambre des Communes qu'il a rappelée en session extraordinaire pour voter le ralliement à la coalition contre l'organisation de l'Etat islamique (EI).

"Les caractéristiques de cette campagne seront la patience et la persévérance", a-t-il ajouté, martelant qu'il n'y aurait "pas de troupes britanniques ou occidentales qui occuperaient l'Irak".

"Je crois que nous devons faire plus en Syrie", a-t-il également souhaité, alors que le parlement se prononce vendredi uniquement sur la possibilité de participer à des frappes aériennes en Irak.

Désavoué il y a 13 mois quand la Chambre des Communes avait mis son veto à des représailles militaires contre le régime syrien de Bachar al-Assad accusé d'avoir eu recours à des armes chimiques, David Cameron devrait cette fois-ci obtenir une majorité de voix lors d'un vote attendu en fin d'après-midi.

Nouvelles frappes

Vendredi matin, les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé de nouvelles frappes aériennes contre les jihadistes de l'EI en Syrie, notamment contre des installations pétrolières sous contrôle du groupe, selon une ONG syrienne.

Le premier ministre du Danemark Helle Thorning-Schmidt a de son côté annoncé vendredi le déploiement de sept avions de combat F-16 en Irak pour participer à l'offensive en cours contre l'organisation État islamique. "Je suis très heureuse qu'il y ait désormais une large coalition, y compris de pays de la région qui veulent (...) contribuer", a affirmé Mme Thorning-Schmidt lors d'une conférence de presse à Copenhague, précisant que la mission serait limitée à l'Irak, à l'exclusion de la Syrie.

En France, 69% des Français sont favorables à la participation de Paris aux opérations miliaires contre l'EI en Irak, selon un sondage Ifop pour "Sud Radio" diffusé vendredi. Cette proportion progresse de 16 points par rapport à un sondage Ifop similaire réalisé une semaine auparavant. Elle est plus importante chez les hommes (76%) que chez les femmes (63%). A l'inverse, 31% des Français sont opposés à l'intervention militaire française en Irak.

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