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De l'importance du latin dans le journalisme

La décision de Benoît XVI de démissionner a été donnée en première mondiale par une journaliste de l'agence italienne Ansa. Celle-ci a su saisir les paroles cruciales et totalement inattendues du pape alors que celui-ci s'exprimait en latin.

11 févr. 2013, 18:52
In this photo provided by the Vatican paper L'Osservatore Romano, Pope Benedict XVI waves to youth in Bkerke,  Lebanon, Saturday, Sept. 15, 2012. Pope Benedict XVI has appealed for religious freedom in the Middle East, calling it fundamental for stability in a region bloodied by sectarian strife. Benedict arrived in Lebanon Friday amid a wave of violent protests across the Middle East over an anti-Islam film. (AP Photo, L'Osservatore Romano)

"Notre vaticaniste Giovanna Chirri était en train d'écouter le discours du pape devant le Consistoire", a expliqué le directeur de l'information de l'agence italienne de presse, Luigi Contu. "A un moment, il s'est arrêté de parler du Consistoire. Notre journaliste a compris qu'il disait qu'il était fatigué, que la pression était trop forte et qu'il allait arrêter", raconte-t-il.

Giovanna Chirri a aussitôt appelé le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, pour confirmer ces propos mais n'a pas réussi à le joindre immédiatement. C'est au moment où elle discutait avec sa rédaction-en-chef de l'opportunité de se fier à sa propre connaissance de la langue de Virgile que le père Lombardi l'a rappelée et a confirmé la nouvelle historique.

Celle-ci est tombée sur les fils d'Ansa à 11h46, reprise aussitôt par les agences du monde entier.

"C'est une revanche de la culture dans la préparation des futurs journalistes", a commenté en souriant Luigi Contu. Félicitée par ses collègues sur les réseaux sociaux, la journaliste a eu le triomphe modeste: "Le latin de Benoît XVI est très facile à comprendre", a-t-elle tweeté.

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