Votre publicité ici avec IMPACT_medias

De violents se poursuivaient lundi dans la capitale syrienne

Des combats entre insurgés et forces gouvernementales se déroulaient lundi à Damas, la capitale syrienne.

05 nov. 2012, 14:58
148285550

De violents combats entre insurgés et forces gouvernementales se déroulaient lundi dans la capitale syrienne Damas, a déclaré lundi le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdul-Rahman.

Les affrontements, a-t-il précisé, se concentraient dans le quartier de Tadamon, dans le sud de Damas, et en périphérie du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk.
 
D'après un militant dans la capitale syrienne, Abou Qais al-Shami, les affrontements ont débuté dimanche soir et se poursuivaient lundi.
 
Des éléments du Front populaire pour la libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) d'Ahmed Jibril, ferme partisan du président Bachar el-Assad, appuyaient les forces syriennes, a-t-il précisé. On ne disposait pas de plus amples précisions dans l'immédiat.
 
A Ziyara, dans la province de Hama (centre), un attentat-suicide à la voiture piégée a fait plusieurs morts, selon l'agence officielle syrienne SANA. Selon l'OSDH, l'attentat visait un poste de contrôle de l'armée, et a fait des "dizaines" de morts parmi les soldats. Ces informations n'ont pas pu être confirmées de source indépendante.
 
A Doha, au Qatar, le Conseil national syrien (CNS), principale organisation de l'opposition syrienne en exil, s'efforçait d'unir ses rangs, face aux critiques sur son manque de représentativité.
 
Selon Anas Abdah, un organisateur de la conférence, une majorité des 222 délégués sont convenus d'élargir le CNS à des organisations et militants de l'intérieur de la Syrie et représentants de conseils locaux.
 
Par ailleurs, le Japon a annoncé lundi qu'il accueillerait fin novembre une réunion internationale consacrée de nouvelles sanctions contre la Syrie.
 
Le secrétaire général du gouvernement Osamu Fujimura a précisé que la soixantaine de pays participants allaient étudier de nouvelles mesures pour tenter isoler le régime du président Bachar el-Assad.
 
Les sanctions déjà en place imposent le gel des avoirs du président et des responsables militaires syriens, ainsi qu'un embargo sur le pétrole et les armes.
 
Au moins 36.000 personnes ont été tuées depuis le début de l'insurrection en mars 2011, selon un bilan des militants des droits de l'homme.
Votre publicité ici avec IMPACT_medias