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Début du procès pour corruption de Julius Malema

Le procès pour corruption de Julius Malema a débuté lundi en Afrique du Sud.

18 nov. 2013, 12:31
Malema a appelé à une révolution dans les mines et ne cesse de réclamer leur nationalisation.

Le procès pour corruption de Julius Malema, le jeune tribun chassé du parti au pouvoir en Afrique du Sud, a débuté lundi au tribunal de Polokwane (nord). Poursuivi avec quatre associés, l'ex-président de la Ligue de jeunesse de l'ANC risque quinze ans de prison.

Julius Malema, qui est actuellement en liberté sous caution, est accusé de fraude, corruption, blanchiment d'argent et racket. M. Il est soupçonné notamment d'avoir reçu des rétrocommissions après que la société On-Point, dont sa holding familiale Ratanang est actionnaire, eut remporté un appel d'offres frauduleux au Limpopo, une province alors dirigée par ses amis politiques.

Le procès doit durer deux semaines, jusqu'au 29 novembre. Le tribunal d'instance de Polokwane, la ville dont "Juju" est originaire, a été transformé en camp retranché.

Manifestation de pro-Malema

Reconnaissables à leurs bérets rouges, des centaines de partisans des "Combattants de la liberté économique" (EFF), le nouveau mouvement de Julius Malema, manifestaient dans les rues voisines dans la matinée, après avoir organisé une veillée de soutien dans la nuit. Certains d'entre eux brandissaient des pancartes proclamant "Julius est innocent", selon des images de la télévision.

Inquiété par le fisc, le jeune homme a dû vendre cette année aux enchères sa propriété de Johannesburg - celle-ci sera à nouveau adjugée le 28 novembre, l'acheteur précédent n'ayant pu payer -, sa ferme du Limpopo et des effets personnels suite à un important redressement. Il avait un train de vie luxueux contrastant avec celui des plus pauvres qu'il dit défendre.

Très critique de l'ANC, Malema a appelé à une révolution dans les mines et ne cesse de réclamer leur nationalisation comme celle des banques, ainsi qu'une réforme agraire sur la base d'une expropriation sans compensation des fermiers blancs. Les analystes lui donnent de 4 à 7% des voix aux élections générales sud-africaines de l'an prochain.

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