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Décès d'un roi cent fois réincarné

Porté sur le trône par la France, Norodom Sihanouk s'était forgé un destin au prix de moult manoeuvres, volte-face et alliances parfois indignes.

16 oct. 2012, 00:01
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L'ancien roi du Cambodge, mort dimanche à Pékin était devenu malgré tout un symbole et le ciment de l'unité de son peuple.

"Lutin bondissant", "Néron asiatique", "play-boy de Phnom Penh", "prince d'opérette": pas un sobriquet ne lui a été épargné. Il en était un qu'il abhorrait par dessus tout: celui de "petit prince". " Norodom Sihanouk n'avait qu'une obsession, celle de ne pas être balayé par l'histoire ", confiait récemment Julio Jeldres, son biographe officiel. Il a réussi à mystifier la planète entière, à dompter les grands, à seule fin de revenir et de régner. " Sihanouk est incoulable ", déclara-t-il, un jour de 1979, aux Nations unies.

L'histoire moderne du Cambodge s'est confondue avec le destin personnel du " lionceau protégé du Bouddha ", depuis qu'adolescent il fut arraché aux bras des jeunes dames de Saïgon et à son latin du lycée Chasseloup-Laubat pour être placé sur le trône...

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