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Déclaration d'amitié éternelle entre Hollande et Obama

La visite de François Hollande à Barack Obama aux Etats-Unis est l'occasion pour les deux présidents de réaffirmer l'amitié franco-américaine. Ils ont marché sur les pas de Lafayette et Jefferson, les pères de la relation entre les deux pays.

11 févr. 2014, 06:44
President Barack Obama, right, and French President Francois Hollande, left, shake hands after talking with the media following their tour of Monticello, President Thomas Jefferson?s estate, Monday, Feb. 10, 2014, in Charlottesville, Va. (AP Photo/Pablo Martinez Monsivais)

Le président français François Hollande, en visite à Washington, a célébré lundi le lien entre les Etats-Unis et la France, "amis pour toujours", aux côtés de son homologue américain Barack Obama. Ils se sont rendus dans le domaine de Thomas Jefferson, troisième président américain.

"Alliés, nous l'étions au temps de Jefferson et de La Fayette, alliés, nous le sommes encore aujourd'hui, amis, nous l'étions ou ils l'étaient au temps de Jefferson et de La Fayette, amis, nous le sommes pour toujours", a déclaré le chef de l'Etat français au premier jour d'une visite d'Etat de 72 heures aux Etats-Unis.

"Je veux confirmer que ce lien qui nous unit à travers le parcours de Jefferson se perpétue parce qu'il représente des valeurs et des principes, la liberté, la dignité humaine, le droit, ces valeurs pour lesquelles nous continuons à animer le monde", a ajouté le président français à l'issue d'une brève déclaration commune devant la presse.

"Jefferson a acheté la Louisiane à Napoléon", a par ailleurs noté François Hollande, enchaînant sur le ton de la plaisanterie: "Et aujourd'hui nous ne réclamons rien".

Jefferson, un "fervent francophile"

Pour Barack Obama, le domaine de Monticello, bâti par Thomas Jefferson, "symbolise l'amitié entre la France et les Etats-Unis". Thomas Jefferson "était un fervent francophile" qui a "puisé son inspiration dans le siècle des Lumières", a-t-il souligné.

Précisant toutefois que la demeure de Thomas Jefferson avait été construite en partie avec le "labeur des esclaves", le président américain a jugé que cela "rappelait le combat à mener en faveur des droits de l'homme dans le monde entier". Il a assuré qu'il s'agirait de l'une des questions qui seront abordées au cours de la visite de François Hollande.

Accueilli lundi en début d'après-midi sur la base militaire d'Andrews, M. Hollande s'est ensuite envolé à bord d'Air Force One en compagnie du président américain pour rejoindre le domaine de Monticello.

Acteur de premier plan de l'indépendance soutenue par la France contre le pouvoir colonial britannique, Thomas Jefferson fut l'un des premiers représentants diplomatiques des Etats-Unis à Paris, à l'aube de la révolution française.

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