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Décret anti-musulman: Barack Obama sort de son silence, Washington porte plainte

Dix jours après son départ du pouvoir, l'ex-président des États-Unis est sorti de son silence après la signature d'un décret anti-musulmans par son successeur. Par ailleurs, l'État de Washington a porté plainte contre le décret de Donald Trump.

30 janv. 2017, 21:43
Barack Obama ne s'est plus exprimé depuis le jour de l'investiture de Donald Trump.

L'ancien président américain Barack Obama est sorti de son silence lundi, dix jours après son départ du pouvoir. Il a encouragé les Américains à manifester en défense de la démocratie, dans un communiqué publié par un porte-parole.

Alors que des manifestations contestent la politique de Donald Trump, notamment son décret sur l'immigration, un porte-parole de Barack Obama, Kevin Lewis, a rejeté toute comparaison avec la politique étrangère du démocrate et déclaré: "le président est en désaccord fondamental avec la notion de discriminer des individus en raison de leur croyance ou de leur religion".

 

 

Par ailleurs, plusieurs diplomates américains ont protesté officiellement contre le décret. Alors que le ministère des Affaires étrangères est en théorie passé sous le pavillon de l'administration Trump, un nombre indéterminé de ses cadres ont utilisé un "canal" officiel dit de "dissidence" pour contester l'ordonnance signée vendredi par le président Trump et qui a soulevé un tollé aux Etats-Unis et dans le monde, a confié le porte-parole de la diplomatie américaine Mark Toner.

Le diplomate américain a rappelé que cette voie de contestation au sein de son ministère était "un vecteur officiel de longue date permettant aux employés du département d'Etat d'exprimer des opinions et des perspectives alternatives sur les questions de politique étrangère". Il n'a pas donné de détails sur le contenu de ce texte, ni le nombre de diplomates qui le soutiennent ou qui l'ont signé.

La Maison Blanche a aussitôt lancé un ultimatum aux diplomates américains qui ont protesté officiellement contre le décret. "Soit ils acceptent le programme, soit ils s'en vont", a déclaré Sean Spicer, porte-parole de l'exécutif américain.

Plainte d'un Etat

Les autorités de l'Etat de Washington, dans le nord-ouest du pays, ont de leur côté annoncé lundi qu'elles porteraient plainte devant la justice fédérale contre le décret anti-immigration.

Plusieurs procédures judiciaires ont été engagées depuis que le président des Etats-Unis a interdit aux ressortissants de sept pays musulmans d'Afrique et du Moyen-Orient l'accès au territoire américain. Mais l'exécutif de Seattle sera le premier Etat du pays à prendre une telle initiative.

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