Ce plan, que le maire présentera le 12 novembre au Conseil de Paris, prévoit également l'extension des zones où la vitesse est limitée à 30 km/h, et l'instauration d'un péage au kilomètre pour les poids lourds sur les autoroutes de la métropole.
Soixante pour cent des voitures en France roulent au diesel, un carburant considéré comme l'une des principales sources de pollution aux particules, et récemment classé par l'OMS comme produit cancérigène. Le parc des bus de la RATP roule par exemple à 60% au diesel. La Commission européenne a saisi en 2011 la Cour de justice de l'UE pour non-respect des normes en matière de pollution de l'air dans une douzaine d'agglomérations françaises.
L'objectif de son plan est de «rééquilibrer» l'espace public au bénéfice des modes de déplacement alternatifs, tout en favorisant la circulation des véhicules les moins polluants, à des vitesses «mieux régulées», souligne une communication du maire, dévoilée par «Le Monde» et dont l'agence de presse Reuters a eu copie.
Chaque jour, 28 millions de déplacements ont lieu à Paris. Depuis 2001, Bertrand Delanoë a fait de la diminution de la circulation automobile l'une de ses priorités.