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Départ du pape Benoît XVI pour un voyage au Mexique et à Cuba

Il s'agit du premier voyage papale en Amérique latine hispanophone.

23 mars 2012, 11:13
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Le souverain pontife s'est envolé de l'aéroport romain de Fiumicino. Avant son départ, il a été salué notamment par le chef du gouvernement italien, Mario Monti. Au cours de ce périple de six jours, il doit se rendre au Mexique et à Cuba. Son arrivée est prévue vers 16h30 locales (23h30 suisses).

La délégation papale est composée de plusieurs hauts prélats, dont le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat et numéro deux du Vatican, ainsi que de Mgr Dominique Mamberti, "ministre des Affaires étrangères" de Benoît XVI. Septante-six journalistes ont également pris place dans l'appareil de la compagnie Alitalia.

Programme réduit

Le pape aura un programme réduit, à un mois de son 85e anniversaire. Il visitera cinq villes - Silao, Leon et Guanajuato, dans le centre du Mexique (du 23 au 26 mars), puis Santiago de Cuba et La Havane (du 26 au 28).

Au Mexique, où la lutte contre le trafic de drogue a fait 50'000 morts en cinq ans, Benoît XVI est particulièrement attendu pour les mots qu'il prononcera pour condamner la violence des narcotrafiquants dont certains se revendiquent catholiques.

Il pourrait être confronté à des critiques sur l'étouffement des scandales de pédophilie par le Vatican. Celui-ci avait mis des dizaines d'années à réagir aux révélations sur les crimes pédophiles du fondateur mexicain des Légionnaires du Christ, Marcial Maciel Degollado, mort en 2008.

Eviter la récupération

A Cuba, où seulement 10% des 11,2 millions d'habitants se considèrent comme catholiques, c'est pour le pape une autre étape délicate. Depuis la visite historique en 1998 de Jean Paul II, l'Eglise est devenue le principal interlocuteur du gouvernement communiste de Raul Castro.

En évitant que son message soit récupéré par le régime et par les organisations d'exilés, le pape devrait demander prudemment la poursuite de la libéralisation politique et plus de droits pour les croyants.

Des groupes d'opposants ont manifesté et appelé ces derniers jours le pape à défendre leurs droits, mais l'Eglise cubaine est restée très prudente face à ces revendications.

C'est la deuxième fois que le pape se rend en Amérique latine en sept anées de pontificat. Il avait effectué une visite au Brésil en 2007.

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