Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Départementales en France: la droite rêve de majorité, la gauche espère limiter les dégâts

Le second tour des départementales françaises se déroule ce dimanche. La droite ambitionne de devenir majoritaire, le Front national espère conquérir des départements et la gauche rêve d'un sursaut.

29 mars 2015, 08:40
La mort d'un opposant au barrage de Sivens échauffait encore le monde politique français mercredi. Le Premier ministre Manuel Valls considère qu'il faut "évidemment" redimensionner ce projet.

La droite, qui espère devenir majoritaire dans les conseils départementaux, et le Front national, qui espère conquérir un ou plusieurs départements, abordent en dynamique le second tour des départementales dimanche. En face, la gauche est menacée d'une lourde défaite.

Environ 42 millions d'électeurs sont convoqués pour les élections dans les 1905 cantons non encore pourvus. La gauche aligne 1334 binômes, la "droite républicaine" 1602, et le Front national, arrivé en tête dans 43 départements dimanche dernier, en aligne 1107. Ces binômes s'affronteront dans 1614 duels et 278 triangulaires.

Au minimum, le scrutin devrait inverser le rapport de forces entre les départements: 60 pour la droite, 40 pour la gauche. Si les deux camps ont franchi le premier tour à un étiage voisin (38,1% pour la gauche, 36,61% pour la droite selon les chiffres officiels), les listes UMP-UDI (28,75%) ont pris un ascendant certain face aux binômes impliquant le PS (21,47%), dont 520 ont été éliminés.

"Rien n'est joué" pour Valls

"Rien n'est joué" pour ce second tour, a cependant assuré le premier ministre Manuel Valls vendredi sur iTELE. "Juste avant le premier tour, on nous prévoyait une abstention massive. Elle a été importante, mais plus d'un Français sur deux est allé voter. On prévoyait un effondrement du PS et de ses alliés, ils ont réalisé 26 à 27%".

Après la vague bleue des municipales, la droite ambitionne notamment de conquérir les Bouches-du-Rhône, détenues par le PS depuis plusieurs décennies, l'Isère, l'Allier, les Pyrénées-Orientales, sans compter la très symbolique Corrèze, terre d'élection de François Hollande. "L'alternance est en marche, rien ne l'arrêtera", avait lancé l'UMP au soir du premier tour.

Le Front National, de son côté, croit fermement à sa victoire dans le Vaucluse, terre élective de Marion Maréchal-Le Pen où le parti d'extrême droite est arrivé en tête dans 11 des 17 cantons. Les ambitions du FN se portent également sur l'Aisne, voire le Pas-de-Calais et le Gard.

Assuré de sa présence au sein des futurs conseils départementaux, le parti de Marine Le Pen a d'ores et déjà - légèrement - augmenté son résultat historique des européennes de 2014, à plus de 25%.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias