Dans le cadre d'une étude sur les effets de la consommation du LSD, un chercheur a lancé un appel à candidature auprès d'étudiants britanniques. L'expérience consiste à injecter des psychotropes hallucinogènes, tels que le LSD ou de la psilocybine, aux candidats volontaires pour ensuite en étudier les effets.
"Nous allons essayer de trouver comment la drogue agit sur le cerveau. Il y a un certain nombre d'applications potentielles – en psychiatrie, dans le traitement de la toxicomanie ou de l'anxiété", explique au Mirror Robin Carhart-Harris, de l’Imperial College de Londres.
Les candidats prêts à tenter l'expérience et à mettre par la même occasion un peu de beurre dans les épinards ne se sont pas fait attendre. "Nous avons une horde d’étudiants qui se battent pour participer et prendre du LSD", indique le médecin de 34 ans au tabloïd britannique. Au final, seuls deux étudiants ont été recrutés sur la vingtaine de participants au projet.
L’étude scientifique, qui suscite la controverse, espère prouver l’efficacité du LSD dans le traitement de l’alcoolisme et de la dépression.
Robin Carhart-Harris, le médecin qui dirige l'étude, a fait partie du laboratoire du pharmacologue David Nutt, un ex-conseiller du gouvernement britannique sur les drogues. Ce dernier avait été poussé à la démission en 2009 pour avoir affirmé que l'ecstasy, le cannabis ou le LSD étaient des substances moins dangereuses que l'alcool ou la cigarette.