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Des humanitaires très partiaux

Moins connues et soutenues que d’autres ONG, certaines organisations soi-disant neutres viennent troubler le jeu du secours humanitaire.

30 janv. 2017, 23:45
/ Màj. le 31 janv. 2017 à 00:01
In this picture taken Friday, Jan. 20, 2017 residents walk through damaged streets as Abdul-Hamid Khatib, right, and his wife Hasnaa, second right, and their grandchildren looks from their apartment balcony in the once rebel-held Ansari neighborhood in the eastern Aleppo, Syria. The street looks as if it was hit by an earthquake and the bombed out building in a former rebel-held northeastern neighborhood of Aleppo is deserted except for the second floor apartment where Khatib and his family are staying. (AP Photo/Hassan Ammar) SYRIA ALEPPO RETURNING HOME

Syria Charity, Syrian Civil Defense ou encore SOS Chrétiens d’Orient. Autant d’ONG qui entendent secourir les victimes de la guerre. Apparues lors du conflit syrien, elles doivent leur succès aux images en provenance de zones dévastées, comme Alep-Est, où elles sont de plus en plus présentes médiatiquement, au point de damer le pion aux ONG «traditionnelles». Leur profil reste toutefois flou aux yeux du grand public.

«Ces ONG sont souvent créées à l’initiative de membres de communautés locales», relève Gilles Carbonnier, professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève. «Elles ont de ce fait une connaissance intime du contexte local et jouissent souvent d’un accès facilité. Elles savent se montrer efficaces lorsqu’il s’agit de sauver des vies et d’alléger les souffrances au cœur des conflits armés.»

Des questions éthiques

Cette proximité avec les zones de conflit soulève des questions éthiques. «Une organisation locale peut subir...

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