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Des meurtres secouent le pouvoir

Avant l'ambassadeur américain, la liste des assassinats politiques était longue.

02 oct. 2012, 00:01
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La mort de l'ambassadeur américain Christopher Stevens aura été le point d'orgue d'une série d'assassinats de hauts gradés militaires libyens - plus d'une quinzaine - et d'au moins autant d'attentats contre des symboles de l'Etat ou de l'Occident, ces derniers mois à Benghazi. Les affrontements tribaux ont été plus meurtriers à l'Ouest, près de la frontière tunisienne, ou dans les cités du désert, au sud du pays. Tripoli n'a pas été épargnée par les règlements de comptes entre brigades rebelles. Mais c'est à Benghazi, là où elle est née, que la révolution a commencé à chanceler sous les coups portés par les islamistes et les anciens kadhafistes.

Le meurtre originel aura été celui du général Abdel Fattah Younès, le 28 juillet 2011, à Benghazi. Le plus haut gradé des forces sécuritaires de la dictature passé à la révolution, dès le début de celle-ci, rassemblait sous sa coupe de "commandant en...

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