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Des ouvriers de seconde classe

Les migrants de ce secteur forment un nouveau sous-prolétariat.

30 mai 2012, 00:01
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Une plèbe de la glèbe. Voilà ce que sont les émigrés des champs. Qu'ils franchissent le Rio Grande pour travailler aux Etats-Unis ou qu'ils bravent la Méditerranée pour proposer leurs bras aux domaines italiens ou espagnols. Parce qu'entre l'ancien et le nouveau monde, les problématiques se ressemblent, un groupe de travail de Via Campesina, appuyé par différentes organisations syndicales suisses, a récemment invité Carlos Marentes à plancher sur le thème des travailleurs saisonniers et des migrations liés à l'agriculture.

Mexicain d'origine, âgé de 61 ans, il a travaillé comme dessinateur dans des journaux syndicaux. Il est aujourd'hui établi à El Paso, au Texas, ville frontière de la mexicaine Ciudad Juárez. Il est l'un des cofondateurs du Border Agriculture Worker Project, une organisation de défense des travailleurs migrants du secteur agricole originaires du Mexique et d'Amérique centrale.

Quand et dans quel but avez-vous créé ce syndicat?

Nous avons fondé notre organisation...

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