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Des policiers new-yorkais ont abattu un homme non armé

Un homme non armé a été abattu par la police new-yorkaise lundi soir. La scène s'est déroulée dans un appartement du quartier de Brooklyn. L'homme s'était rendu au domicile d'une amie menacé par son compagnon. Ce dernier a aussi été tué par les agents.

03 oct. 2014, 06:56
Light from the setting sun gives a backdrop to the Statue of Liberty, Tuesday, Sept. 23, 2014, in New York. (AP Photo/Julio Cortez)

Un homme non armé, qui était intervenu lundi dans une dispute dans un appartement de Brooklyn à New York, est décédé d'une balle dans le dos après qu'un policier eut ouvert le feu, a-t-on appris jeudi auprès des forces de l'ordre. L'homme à l'origine de la dispute, armé d'un couteau, a également été tué par l'un des agents.

La première victime, identifiée par les médias locaux comme Rafael Laureano, 51 ans, était apparemment venue sur place à la demande d'une amie, menacée par l'homme armé d'un couteau. Cette amie s'était enfermée dans la salle de bains avec ses deux enfants de six et sept ans pour lui échapper.

La police, appelée par des voisins, est intervenue dans l'appartement. "Après avoir ordonné au suspect à de multiples reprises de laisser tomber le couteau, les policiers ont déchargé leurs armes, atteignant l'individu armé, âgé de 47 ans, qui a été prononcé mort sur place", selon un communiqué de la police.

Il a été identifié comme Francisco Carvajal. Rafael Laureano a lui "reçu un traumatisme au torse durant l'incident", selon la police. Il a été déclaré mort à l'hôpital.

Le médecin légiste de New York a conclu à deux "homicides". Pour M. Carvajal, "la mort est due à des blessures par balle au torse qui ont perforé le coeur, les poumons, foi et intestins", a indiqué une porte-parole à l'AFP. Pour M. Laureano, il s'agit "d'une blessure par balle dans le dos", a-t-elle ajouté.

La mère, qui était apparemment l'ex petite amie de M. Carvajal, ainsi que ses deux enfants, sont sains et saufs, a précisé la police.

Des précédents policiers

Cet incident survient deux mois et demi après la mort d'un père de famille noir, Eric Garner, décédé d'une crise cardiaque à Staten Island à New York, après une interpellation musclée durant laquelle un policier lui avait compressé le cou. Sa mort avait suscité une intense émotion à New York, et des milliers de manifestants avaient protesté en août. Le policier a simplement été réaffecté.

Le comportement de la police avait aussi été mis en cause cet été à Ferguson (Missouri, centre), où un policier blanc a tué le 9 août un jeune homme noir, mais les versions diffèrent sur les circonstances de sa mort.

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