S’unir entre rebelles? Mais avec qui pour éviter une nouvelle radicalisation djihadiste? Une semaine après le début d’une offensive militaire russe en Syrie qui a bouleversé les dynamiques internes du conflit, les insurgés anti-Assad sont contraints de se réaligner sur le terrain et de presser leurs sponsors étrangers de former «une coalition régionale» contre une «occupation russo-iranienne» de leur pays.
Le temps jouant contre eux, les appels se sont multipliés ces derniers jours. Dans un communiqué posté lundi sur Internet, 41 factions rebelles soulignent que «la brutale occupation russe a coupé la route à une solution politique» au conflit. Les insurgés réclament un renforcement de l’aide en armes et en argent fournie par leurs parrains saoudien et qatarien avec l’aval de la Turquie.
La branche locale d’al-Qaida absente
Parmi les signataires figurent Jaich alislam, un groupe islamiste proche de Riyad, Ahrar al-Cham, des salafistes présents surtout dans le nord-ouest de...