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Des sources de financement multiples et très difficiles à traquer

Des experts expliquent comment les cellules terroristes parviennent à s’armer.

22 nov. 2015, 23:41
/ Màj. le 23 nov. 2015 à 00:01
epa05035822 A sign reading 'Je suis en terrasse' (Lit: I am on terrasse) is display in front of the memorial set near the Le Carillon restaurant to mark a week since the start of the terrorist attacks, in Paris, France, 21 November 2015. More than 130 people were killed and hundreds injured in the terror attacks which targeted the Bataclan concert hall, the Stade de France national sports stadium, and several restaurants and bars in the French capital on 13 November.  EPA/SEBASTIEN NOGIER FRANCE PARIS ATTACKS AFTERMATH

Les attentats du 13 novembre à Paris reposent la question du financement des actes terroristes et du repérage de flux suspects. Les spécialistes sont unanimes: les attaques dans la capitale française, avec leur terrible bilan humain, restent sur le plan financier une opération légère.

«Il ne s’agit pas de grosses sommes», assure Matthew Levitt, ancien responsable du trésor américain, aujourd’hui chercheur au Washington Institute. Il évalue à 51 000 francs le coût total de l’opération. Jean-Charles Brisard, président du centre d’analyses du terrorisme, estime aussi à «quelques dizaines de milliers d’euros» l’argent nécessaire pour l’entraînement en amont d’un groupe, les déplacements, les logements, les armes, les munitions.

Les attaques ont été revendiquées par l’Etat islamique (EI), considérée comme l’organisation terroriste la plus riche au monde, et qui a formé plusieurs des assaillants lors de séjours en Syrie. Le groupe de djihadistes dispose de ressources évaluées à 2000 milliards de...

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