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Detroit, une mégapole en faillite

Abandonnée par ses élites, "Motor City" entame une cure d'austérité et tente de se réinventer, avec l'aide de quelques investisseurs audacieux.

28 mars 2013, 00:01
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Du ciel, on ne voit qu'elles. Les ruines de l'usine Packard trônent au beau milieu de la ville, symboles du passé glorieux et révolu de "Motor City", alias Detroit, l'orgueilleux berceau de l'industrie automobile au nord des États-Unis, aujourd'hui synonyme de pauvreté et de violence urbaine. Canapés défraîchis posés au milieu des gravats, murs éventrés tagués, et même un ascenseur tout en boiseries figé au deuxième étage pour l'éternité: tout évoque un cataclysme ancien, un destin similaire à celui de l'Atlantide. Alignés sur deux kilomètres de long, les vestiges du mythique "carmaker" ont résisté aux assauts du temps depuis la fermeture en 1956. Désertés par les ouvriers et les dessinateurs industriels, ils sont devenus le refuge des trafiquants en tous genres et des SDF toujours plus nombreux de "Big D", autre surnom donné à Detroit par ses habitants.

Les "Detroiters", eux, évitent l'endroit, comme si ces ruines portaient une malédiction....

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