Une première secousse a été enregistrée à 13h58 (01h58 en Suisse) à une profondeur de 4 km, puis une seconde à 15h18 (03h18 en Suisse), à la même profondeur. Leur épicentre se trouvait respectivement à 26 et 16 kilomètres de Christchurch, selon l'Institut de géophysique américain (USGS).
A la première secousse, les habitants pris de panique ont fui les immeubles, les maisons et les centres commerciaux, se précipitant dans la rue alors que quatre fortes répliques étaient ressenties, ont affirmé les médias.
Aucun élément n'était disponible dans l'immédiat sur le bilan humain et matériel des deux séismes.
Coupures d'électricité
La télévision a annoncé que l'aéroport international avait été fermé, tandis que les communications téléphoniques et l'alimentation en électricité ont été coupées, selon la police.
Un séisme de magnitude 6,3 avait fait 181 tués le 22 février et détruit une grande partie du centre-ville, occasionnant des dégâts matériels évalués à 20 milliards de dollars néo-zélandais (quelque 14,49 milliards de francs).
Les sismologues avaient eux averti le mois dernier de l'imminence d'un nouveau séisme à Christchurch, évaluant à 46 % le risque d'une secousse de magnitude 5,5 à 5,9 dans l'année à venir.
Mesure récemment
Six mois auparavant, le 4 septembre, la cité avait été secouée par un premier tremblement de terre, de magnitude 7, qui n'avait pas fait de victimes, mais causé de gros dégâts matériels. De nombreuses répliques ont depuis été enregistrées. Une réplique plus forte intervenue le 13 juin avait fait un tué et aggravé les dégâts du 22 février.
Les séismes des derniers mois ont eu lieu sur une faille que les scientifiques n'avaient pas détectée jusqu'à présent. L'institut de sismologie néo-zélandais GNS Science pense qu'elle a été inactive pendant 16 000 ans, jusqu'en septembre 2010.
La Nouvelle-Zélande, sur la Ceinture du feu du Pacifique, à la frontière des plaques tectoniques australienne et du Pacifique, enregistre jusqu'à 15 000 secousses par an.