Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Deux heures et demie de face-à-face

L'ancien directeur général du Front monétaire international n'a pas croisé un seul instant le regard de son accusatrice, Tristane Banon.

30 sept. 2011, 00:01
data_art_5339101
Au cours de deux heures et demie de confrontation, le regard de Dominique Strauss-Kahn et de son accusatrice ne se sont pas croisés. Les policiers de la BRDP (brigade de répression de la délinquance aux personnes) avaient soigneusement étudié le dispositif et le canevas de cet interrogatoire hors norme. Tristane Banon, que les enquêteurs sont venus chercher à son domicile pour éviter la foule de photographes, s'est installée au dixième étage des locaux parisiens de la rue du Château-des-Rentiers, un bon moment avant l'homme qu'elle accuse de tentative de viol. A 9h30, DSK a, à son tour, pris place dans le bureau des policiers, à la droite de la jeune femme, mais sans échange de salutations. Entre les deux protagonistes se tient l'un des policiers mobilisés pour cette confrontation, afin d'éviter les échanges directs entre les deux personnages. En face de Tristane Banon, l'enquêtrice qui avait recueilli sa déposition en...
Votre publicité ici avec IMPACT_medias