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Deux policiers blessés lors d'échauffourées en banlieue parisienne

Une fracture du nez et de nombreuses ecchymoses au visage: deux agents, un homme et une femme, ont été pris à partie dans la nuit de dimanche à lundi lors d'une intervention à Champigny-sur-Marne, en banlieue parisienne. "Les coupables du lynchage seront retrouvés et punis", a réagi le président français Emmanuel Macron.

01 janv. 2018, 20:26
Deux personnes ont été placées en garde à vue après l'intervention de policiers venus en renfort.

Deux policiers ont été blessés dans la nuit de dimanche à lundi à Champigny-sur-Marne, en banlieue parisienne, a-t-on appris lundi de sources policières. Cela s'est passé lors d'échauffourées qui ont éclaté en marge d'une soirée de réveillon.

Les forces de l'ordre ont été appelées à la suite d'une rixe déclenchée par plusieurs dizaines de personnes qui ont voulu forcer l'entrée d'une soirée privée, précise-t-on.

Deux agents, un homme et une femme, arrivés sur place ont été immédiatement pris à partie. L'un d'eux souffre d'une fracture du nez et l'autre de nombreuses ecchymoses au visage, dit-on encore de sources policières. Selon l'une de ces sources, ces blessures ont entraîné respectivement dix et sept jours d'incapacité totale de travail (ITT) pour les deux fonctionnaires.

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Deux personnes ont été placées en garde à vue après l'intervention de policiers venus en renfort.

"Les coupables du lynchage lâche et criminel des policiers faisant leur devoir une nuit de 31 décembre seront retrouvés et punis", a réagi Emmanuel Macron sur Twitter, après un message similaire de son ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.

 

 

Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent une policière au sol, au milieu d'un attroupement de plusieurs dizaines de personnes, et rouée de coups. Ces images "semblent correspondre à l'affaire", selon une source policière.

"Ces scènes d'une rare violence viennent rappeler que perdure et s'amplifie dans notre pays, à côte de la menace terroriste, une insécurité confinant parfois à la guérilla urbaine", a dénoncé pour sa part la présidente du Front national, Marine Le Pen.

 

 

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