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Deux soldats français tués en Centrafrique

Deux soldats français ont été tués dans la nuit de lundi à mardi à Bangui. Ce sont les premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement le week-end dernier de 1600 soldats français en Centrafrique en appui aux forces africaines.

10 déc. 2013, 13:15
Les opérations de désarmement des milices armées ont commencé lundi à Bangui.

Deux soldats français ont été tués dans la nuit de lundi à mardi à Bangui, a annoncé l'Elysée. Il s'agit des premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement le week-end dernier de 1600 soldats français en Centrafrique en appui aux forces africaines.

"Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat, la nuit dernière à Bangui, de deux soldats français du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres", déclare l'Elysée dans un communiqué. "Ils ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres."

Le chef de l'Etat "adresse avec émotion ses sincères condoléances à leur famille et à leurs proches et "renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire".

Les opérations de désarmement des milices armées ont commencé lundi à Bangui et "se sont bien passées", selon l'armée française, qui a indiqué dans la soirée qu'il n'y avait plus de groupes armés dans la ville.

L'Elysée a annoncé dans la matinée que François Hollande se rendrait en Centrafrique mardi soir à l'issue de la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela en Afrique du Sud.

Pas de renforcement prévu du contingent français

Le gouvernement français ne prévoit pas de renforcer son contingent militaire déployé en Centrafrique. Les effectifs actuels sont suffisants pour mener à bien le désarmement des milices et la sécurisation du pays, a affirmé mardi le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian.

"Dans l'état actuel des choses, il y a 1600 militaires français qui assurent progressivement leur mission qui est impérativement le désarmement de toutes les milices. Ils sont secondés par 3000 militaires africains, bientôt davantage", a rappelé le ministre sur France 2..

"Je pense qu'avec ce périmètre-là, nous serons en mesure progressivement de rétablir la sérénité, la sécurité sur ce territoire", a-t-il assuré, Interrogé sur la mort de deux soldats français à Bangui, M. Le Drian a souligné qu'"aucune opération militaire n'est facile, il y a toujours beaucoup de risques".

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