Donald Trump souffle le chaud et le froid sur Vladimir Poutine. Moins d’une semaine après l’avoir chaleureusement félicité pour son élection, le président américain a pris lundi l’une des mesures d’expulsion les plus massives de l’histoire entre les deux pays.
Soixante «officiers de renseignement russes agissant sous couverture diplomatique» devront avoir quitté les Etats-Unis sous sept jours. Parmi eux, douze opèrent depuis la mission russe à l’ONU et ont «abusé du privilège de résidence» octroyé aux missions étrangères à New York, dit la Maison-Blanche.
Mesures coordonnées
Le consulat général de Russie à Seattle sera également fermé d’ici au 2 avril, accusé d’espionner la base sous-marine voisine et le siège de l’avionneur Boeing. Sans «spéculer» sur les probables représailles de Moscou, un haut responsable prévient: «Ceci n’est qu’un premier pas. Nous nous réservons le droit de répondre plus avant, au-delà de l’action entièrement justifiée d’aujourd’hui.»
Ces mesures, prises en coordination avec...