EN RESUME
Un assaut policier de grande ampleur a été mené peu avant l'aube mercredi à Saint-Denis, dans la ceinture nord de Paris. Le Belge d'origine marocaine Abdelhamid Abaaoud, supposé être le cerveau des attentats de vendredi soir à Paris, est dans le collimateur.
Deux forcenés retranchés dans un appartement de la zone piétonne de Saint-Denis sont morts, dont une femme qui s'est fait exploser. Lors de l'assaut, qui s'est terminé à 11h30, sept personnes ont été arrêtées, dont trois qui se trouvaient dans l'appartement visé par la police française.
Ces trois individus extraits par le RAID ont été placés en garde à vue, selon le procureur de Paris François Molins. Quatre autres interpellations ont été effectuées. Elles concernent notamment un homme et une femme interpellés à proximité de l'appartement visé. Ces deux personnes ont, elles aussi, été placées en garde à vue.
11 heures 50: L'assaut à Saint-Denis est terminé. Au total, sept personnes ont été arrêtées, dont trois dans l'appartement visé par l'assaut. Deux personnes sont mortes.
11 heures: les djihadistes présumés contre lesquels les forces de l'ordre ont donné l'assaut ce mercredi matin à Saint-Denis près de Paris projetaient un attentat dans le quartier d'affaires de La Défense, selon une source proche de l'enquête. Il s'agirait d'une "nouvelle équipe".
"Les forces de l'ordre recherchaient des terroristes qui préparaient un acte prochain sur la base d'informations de la SDAT (les services antiterroristes) et de l'étranger", a déclaré cette source à Reuters. "C'est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à La Défense."
Des sources proches du dossier soulignent toutefois que la cible de l'assaut était bien Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats du 13 novembre à Paris. Sa présence dans l'immeuble situé près du Stade de France n'est pas certaine.
Deux forcenés sont morts, dont une femme qui s'est fait exploser - une première en France -, alors qu'au moins un suspect était encore retranché dans un immeuble du centre piétonnier de Saint-Denis, plus de six heures après le déclenchement de l'assaut. Cinq personnes ont été arrêtées dont trois étaient dans l'appartement.
10 heures: Le quartier du centre de Saint-Denis est toujours bouclé. Les policiers empêchent toutes personnes de pénétrer dans le périmètre de sécurité.
9 heures 44: l'assaut policier à Saint-Denis a fait 2 morts. 5 personnes ont été arrêtées.
Deux forcenés sont morts, dont une femme. Retranchée dans l'appartement, elle est morte après avoir activé son gilet explosif, a indiqué le procureur de Paris. Au moins un suspect est encore dans l'immeuble, selon des sources policières. Il pourrait s'agit d'Abdelhamid Abaaoud mais cette information n'est pas confirmée.
Trois hommes aussi retranchés dans l'appartement ont été arrêtés. Ces hommes ont été extraits par le RAID et placés en garde à vue, ajoute le procureur François Molins dans un communiqué. "Leurs identités ne sont pas établies à ce stade", écrit-il.
Un homme et une femme ont par ailleurs été interpellés et placés en garde à vue à proximité immédiate de l'appartement, précise-t-il.
L'assaut a débuté à 4 heures 20 en plein coeur de cette ville populaire de la périphérie nord de la capitale, à moins d'un kilomètre du Stade de France, visé par l'un des attentats meurtriers du 13 décembre qui ont fait 129 morts et 352 blessés, et ont été revendiqués par l'Etat islamique depuis la Syrie.
Au moins trois policiers et un voisin ont été légèrement blessés. Une centaine d'habitants a été évacuée. Selon certains témoignages, l'immeuble où étaient retranchés les forcenés "a tremblé".
9 heures 17: trois hommes auraient été extraits de l'appartement du centre de Saint-Denis dans la banlieue proche de Paris lors de l'assaut du RAID. Il y aurait selon un bilan révisé deux morts et 5 individus interpellés dans l'opération. Le périmètre de sécurité a été élargi autour de la zone d'assaut. Il y a 3 blessés chez les forces de l'ordre.
8 heures 50: Des consignes de sécurité sont données à la population, "il ne faut pas sortir de chez soi, les volets doivent être fermés et il faut éviter de marcher près des portes et fenêtres" selon la police. Les magasins sont fermés et les transports collectifs sont interrompus à Saint-Denis.
Une intervention policière est en cours dans le centre-ville. Ne pas sortir dans les rues dans cette zone : https://t.co/Eap2gW3eLb
— Ville de Saint-Denis (@VilleSaintDenis) November 18, 2015
Saint-Denis - "Une ou plusieurs personnes pourraient toujours être retranchées" dans le logement ciblé par l'opération, d'après @olivierboy
— France Info (@franceinfo) November 18, 2015
8 heures 40: le bilan provisoire est d'au moins trois blessés chez les policiers et deux morts chez les forcenés dont une femme-kamikaze. Le ministre de l'intérieur ne confirme pas que l'assaut est terminé.
8 heures 38: "Le plafond s'est effondré... il y avait des balles partout" raconte une voisine du logement ciblé.
#SaintDenis > "on était dans la fusillade pendant 3 heures, le plafond s'est effondré, y avait des balles partout" https://t.co/iEDSDJNcXg
— iTELE (@itele) November 18, 2015
8 heures 24: Deux "terroristes" ont été tués lors des premiers affrontements à Saint-Denis, en banlieue parisienne, où une opération antiterroriste est en cours en lien avec les attentats de Paris. L'un d'eux, une femme, s'est fait exploser.
On ne connaît pas l'identité des suspects morts. Au moins trois policiers ont aussi été blessés. L'opération a pour cible l'organisateur présumé des attentats les plus meurtriers de l'histoire de France, le djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud.
Une cinquantaine de militaires ont été déployés dans le secteur. Ils se sont postés à l'entrée du périmètre de sécurité le long des vitrines des magasins, fusils d'assaut à la main, portant gilets pare-balles et casques.
De fortes détonations ont été entendues vers 7 heures 30, trois heures après le début de l'opération ponctuée d'intenses échanges de tirs.
"L'opération est toujours en cours, plusieurs policiers auraient été blessés" @Pdecossette #E1matin https://t.co/NK2Q21QeFe
— Europe 1 (@Europe1) November 18, 2015
8 heures 15: "Restez chez vous" et "ce n'est pas un attentat mais une intervention de police!", ce sont les messages délivrés à la population de Saint-Denis ce mercredi matin. Selon le bilan provisoire, un forcené a été tué par un sniper du RAID et une kamikaze s'est fait sauter en activant sa ceinture d'explosifs lors de l'assaut.
8 heures 05: Une opération qui continuerait selon les reporters d'Europe 1 démentant les informations de la police signalant la fin de l'assaut.
Il y aurait encore une personne dans l'appartement où s'étaient retranchés les forcenés. Les habitants de Saint-Denis ont été témoins de "scènes de guerre" avec des explosions lourdes ressemblant à des explosions de grenades.
Vers 4 heures 30, l'opération du RAID a commencé.
7 heures 50: Un kamikaze s'est fait exploser ce matin, ce serait une femme selon France Info. Il s'agit de la même détermination et du même mode opératoire que vendredi 13 novembre lors des attentats du Stade de France à Saint-Denis et de Paris. Les établissements scolaires sont fermés. Les habitants du centre de Saint-Denis sont invités à rester chez eux et à ne pas bouger jusqu'à nouvel ordre. La police judiciaire a cependant communiqué que l'opération d'intervention policière était terminée.
7 heures 41: Opération terminée selon une source policière. Sept détonations ont été entendues il y a quelques minutes. Un hélicoptère survole le secteur pour éclairer les alentours du quartier. Il y a deux morts et non trois comme annoncé ci-dessous. Une des personnes tuées est une femme qui portait une ceinture d'explosifs. Trois personnes ont été interpellées.
Trois personnes auraient été tuées, dont une femme avec une ceinture d'explosifs @Alain_Acco #E1matin https://t.co/etBqFHcnus
— Europe 1 (@Europe1) November 18, 2015
7 heures 28: Plusieurs détonations entendues à Saint-Denis selon France Info, seulement quelques minutes après le passage de véhicules de pompiers et d'une ambulance de la Croix Rouge.
7 heures 12: Les télévisions françaises diffusent des vidéos dans lesquelles on entend des tirs bruyants.
7 heures 04: Le quartier de la basilique de Saint-Denis est bouclé. Les lignes de métro (13), de tramway et de bus sont interrompues. La police a demandé à la population de ne surtout pas sortir de chez soi.
6 heures 57: une voisine raconte que la police est encore en pleine intervention. "La police nous dit qu'il resterait encore une personne à l'intérieur de l'appartement et qu'il ne faut surtout pas tenter de quitter notre logement."
6 heures 47: au moins cinq hommes seraient retranchés et parmi eux Abdelhamid Abaaoud, le présumé organisateur des attentats de Paris vendredi dernier, selon la radio France Info. Il y a eu une nouvelle détonation, il y a quelques secondes, dans ce quartier de l'hyper-centre de la ville.
INFO RMC - Assaut à Saint-Denis: la personne ciblée est Abdelhamid Abaaoud https://t.co/HcZtyyp2JT pic.twitter.com/RfCSSYKJZ0
— RMC (@RMCinfo) November 18, 2015
6 heures 39: des échanges de tirs nourris ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi à Saint-Denis, au nord de Paris, lors d'une intervention de la police antiterroriste française, cinq jours après les attentats meurtriers. Des policiers ont été blessés, affirme iTELE.
La police judiciaire française est intervenue, assistée des forces policières d'intervention du RAID, dans le cadre de l'enquête sur les attentats, qui ont fait 129 morts vendredi, a indiqué le parquet de Paris.
Les tirs ont débuté vers 4 heures 30 et l'opération n'était pas terminée une heure plus tard, précise la chaîne, selon laquelle les suspects sont retranchés dans un appartement situé près de la place Jean Jaurès, proche de la basilique de la ville.
D'importants renforts de police, dont un hélicoptère, et des moyens de secours ont été déployés sur place, ajoutent les chaînes iTELE et BFM-TV.