L'ancien patron du Fonds monétaire international a également l'obligation de répondre aux convocations des juges et des experts, psychiatriques et psychologiques notamment. Il a également dû verser une caution après avoir été mis en examen en mars pour «proxénétisme aggravé en bande organisée».
Présent à l'audience, DSK s'est brièvement adressé aux magistrats avec ses avocats. Tous ont insisté sur l'incongruité que constitue à leurs yeux l'interdiction de parler à la presse. «Nous avons soutenu que cela ne faisait pas partie des mesures prévues par les textes et que cela contrevenait aux principes fondamentaux comme la liberté d'expression», a expliqué à Reuters Me Richard Malka.
Après une audience à huis clos, la chambre de l'instruction a mis sa décision en délibéré au 30 mai.
Dominique Strauss-Kahn risque la cour d'assises pour «proxénétisme aggravé en bande organisée», des faits passibles de 20 ans de réclusion criminelle. Le parquet de Lille a aussi annoncé lundi l'ouverture d'une enquête préliminaire sur des faits qui pourraient être qualifiés de «viol en réunion» impliquant l'ancien patron du FMI.