«On a eu des discussions et des désaccords. Mais le plus important, c’est qu’on a pris des décisions pour faire avancer et renforcer l’Alliance atlantique», a commenté, hier soir, à Bruxelles, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, à l’issue de la première réunion de travail des leaders des Vingt-Neuf. Mais le Norvégien n’a-t-il pas appliqué la politique de l’autruche, alors que, comme prévu, le président américain a multiplié les diatribes contre les Européens, au premier jour d’un sommet des Vingt-Neuf?
Le président américain a accepté de signer une déclaration des Vingt-Neuf sur «la sécurité et la solidarité transatlantiques», qui met l’accent sur «le lien immuable et infrangible qui unit l’Europe et l’Amérique du Nord», toutes deux déterminées à «faire front ensemble contre les menaces et les défis, d’où qu’ils viennent». La Russie, en particulier, est dans leur collimateur, qui «met à mal l’ordre international» en raison de ses agissements...