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Dreamliner: les balises de détresse surveillées

Le dernier problème en date sur le Boeing 787 "Dreamliner" concerne les balises de détresse. Le constructeur américain a demandé aux compagnies d'inspecter ces appareils qui peuvent être la cause d'un incendie comparable à celui qui avait touché un avion sur le tarmac londonien le 12 juillet.

29 juil. 2013, 07:53
En raison de l'interdiction de vol sur ses 17 appareils Boeing 787 Dreamliner, la compagnie nippone ANA a dû annuler 335 vols jusqu'au 27 janvier.

Boeing a demandé dimanche aux compagnies aériennes d'inspecter leurs appareils équipés des balises de détresse. Celles-ci ont été identifiées comme l'origine probable d'un incendie survenu le 12 juillet sur un Dreamliner.

Pas moins de 1200 avions sont équipés de ces balises. Boeing demande aux compagnies d'en inspecter le plus possible et de remettre leurs conclusions dans les dix jours, pour aider les autorités de régulation à prendre une décision.

Jeudi dernier, l'autorité américaine de l'aviation civile a ordonné aux compagnies aériennes de retirer ou de vérifier ces balises fixes installées à l'arrière du 787. Elle n'avait pas élargi les inspections à d'autres types d'appareils.

Ces balises, fabriquées par le conglomérat américain Honeywell International, envoient un signal qui guide les secouristes en cas d'accident. Elles sont alimentées par des batteries lithium-manganèse non rechargeables.

D'autres modèles de Boeing que le 787 Dreamliner en sont pourvues, du 717 au 777. Elles équipent également des Airbus et plusieurs types d'avions d'affaires.

L'incendie du 12 juillet s'est produit à bord d'un Dreamliner de la compagnie Ethiopian Airlines. L'appareil était stationné depuis plusieurs heures, sans passager ni membre d'équipage, sur l'aéroport londonien d'Heathrow.

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