Deux hommes ont été mis en examen vendredi pour "survol volontaire d'une zone interdite par un aéronef". Ils avaient été arrêtés en possession de deux drones près d'une centrale nucléaire française, sans qu'ils aient de lien avec les mystérieux survols de réacteurs signalés dans le pays.
Les deux hommes, âgés de 24 et 31 ans, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a annoncé le parquet de Bourges. Ils avaient été interpellés mercredi à proximité de la centrale de Belleville-sur-Loire. De récents survols de centrales par des drones n'ont pas encore été élucidés par les autorités.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un nouveau drone a été signalé, survolant cette fois le site nucléaire de Marcoule, dans le sud du pays. Ce site comporte un établissement de recherches sur le combustible, des chantiers de démantèlement et une usine de fabrication de combustible du géant français Areva.
Une plainte a été déposée. Les enquêteurs n'ont trouvé aucune trace du drone, ni les personnes ayant télécommandé cet objet volant équipé d'un projecteur de lumière, a-t-on appris de sources proches du dossier.