L'ancien directeur du FMI reconnaît toutefois avoir employé un vocabulaire «inapproprié» en qualifiant dans des SMS des jeunes femmes de «matériel», a révélé mercredi «Le Monde».
D'après le quotidien français, citant des documents de la police française, de très nombreux messages entre DSK et un de ses amis, - organisateur de soirées libertines-, ainsi que des témoignages démentent cette version. DSK lui se défend en invoquant qu'il ignorait que les participantes étaient payées.
«Veux-tu (peux-tu) venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi (et du matériel)», aurait ainsi écrit à un ami DSK. «Le mot matériel désigne une personne de sexe féminin», a admis devant les policiers DSK lors de sa garde à vue les 21 et 22 février.
L'ex-favori de la présidentielle française estime avoir été «naïf» de ne pas avoir compris qu'il s'agissait de prostituées.
Mis en examen lundi pour «proxénétisme en bande organisée» dans l'affaire liée à l'hôtel du Carlton à Lille (au nord de la France), DSK risque vingt ans de réclusion criminelle et trois millions d'euros d'amende.