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DSK exige que le livre de son ex-maîtresse soit saisi

Dominique Strauss-Kahn attaque mardi devant la justice l'essayiste Marcela Iacub qui relate leur liaison dans un livre. L'ancien directeur général du FMI demande la saisie de l'ouvrage.

25 févr. 2013, 13:11
dsk

Dominique Strauss-Kahn attaque mardi devant la justice l'essayiste Marcela Iacub qui relate leur liaison dans un livre publié par les éditions Stock (groupe Lagardère). L'ancien directeur général du FMI demande la saisie de l'ouvrage.

M. Strauss-Kahn a assigné Marcela Iacub et son éditeur pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et demande l'insertion d'un encart sur chacun des exemplaires de l'ouvrage et "à titre subsidiaire" la saisie du livre, ont annoncé à l'AFP ses avocats, Mes Richard Malka et Jean Veil.

L'audience de référé doit se dérouler mardi à 10h00 au tribunal de grande instance de Paris, dans le cabinet de la juge Anne-Marie Sauteraud.

Mesure rarissime

Une telle mesure est rarissime, le dernier exemple serait celui de l'ouvrage du Dr Claude Gubler sur la santé de l'ancien président de la République François Mitterrand, selon un avocat spécialiste du droit de la presse et de l'édition.

L'ancien ministre socialiste a également attaqué l'hebdomadaire "Le Nouvel Observateur" qui a publié des extraits du livre dans son dernier numéro, et demande une publication judiciaire couvrant l'intégralité de sa Une, ont-ils ajouté.

DSK demande 100'000 euros (122'000 francs suisses) de dommages et intérêts solidairement à Marcela Iacub et à son éditeur Stock - propriété de Lagardère Publishing - et la même somme au journal.

Ni Stock ni son avocat n'ont souhaité faire de commentaire lundi matin, pas plus que le conseil du journal "Le Nouvel Observateur" qui n'avait pas encore eu connaissance de l'assignation.

"Dégoût"

Dans "Belle et Bête", Marcela Iacub relate sa liaison avec l'ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI) de janvier à août 2012.

Même si l'ancien ministre n'est jamais nommément désigné dans le livre, l'auteur confirme dans un long entretien au "Nouvel Observateur" qu'il s'agit bien de DSK, tout en précisant que l'ouvrage contient des éléments de fiction. Le personnage principal y est décrit comme un être "mi-homme mi-cochon".

Interrogé sur ce livre lundi sur France Inter, Manuel Valls a déclaré qu'au vu des extraits publiés dans la presse, "c'est plutôt le dégoût qui l'emporte".

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