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Du fusil d’assaut au bulletin de vote

Les Farc ont fêté leur conversion en parti. Mais une guérilla sanglante peut-elle devenir fréquentable?

10 sept. 2017, 23:35
/ Màj. le 11 sept. 2017 à 00:01
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La fête fut belle, les concerts se sont succédé jusque tard dans la soirée, mêlant salsa, musique traditionnelle caribéenne, reggae et rap. Et la foule était au rendez-vous, des Colombiens de tous âges, venus célébrer la conversion de l’ex-guérilla marxiste la plus connue du pays en parti politique, entérinant le processus de paix.

Plusieurs milliers de personnes ont accueilli dans un tonnerre d’applaudissements le chef de file des anciennes Forces armées révolutionnaires de Colombie, devenues la Force alternative révolutionnaire commune (Farc), Rodrigo Londoño Echeverri, plus connu sous le pseudonyme de Timochenko. «Timo! Timo!» C’était il y a dix jours, sur l’une des places les plus symboliques de Bogota, la place Bolivar, située entre le Parlement et le palais présidentiel Casa Nariño.

Mais une guérilla sanglante, acteur armé d’un conflit qui a duré plus d’un demi-siècle faisant 220 000 morts, dont 180 000 civils (entre 1958 et 2012) et huit millions...

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