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Ebola: décès d'un médecin libérien traité au sérum expérimental ZMapp

Un médecin contaminé par Ebola et traité avec le sérum expérimental ZMapp est décédé, a annoncé lundi un ministre libérien. D'autre part, le Japon s'est dit prêt à fournir un traitement expérimental mis au point par une entreprise nippone.

25 août 2014, 14:11
Deux autres praticiens soignés avec ce sérum, le ZMapp, sont toujours sous traitement et il y a des signes d'espoir.

Un médecin libérien traité avec le sérum expérimental ZMapp après avoir été contaminé par le virus Ebola est décédé, a annoncé lundi le ministre libérien de l'Information Lewis Brown. Il y a toutefois "des signes d'espoir" pour les deux autres praticiens soignés avec ce sérum.

Le Dr Abraham Borbor est mort dans la nuit de dimanche à lundi, a déclaré M. Brown. "Il montrait des signes de progrès mais il a finalement rendu l'âme. Le gouvernement regrette cette perte et présente ses condoléances à la famille", a-t-il ajouté.

Deux autres praticiens soignés avec ce sérum, le ZMapp, "sont toujours sous traitement et il y a des signes d'espoir", a indiqué le ministre.

Traitement épuisé

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait fait état le 21 août de "l'amélioration significative", de l'état d'un médecin et d'un infirmier traités au ZMapp au Liberia, ajoutant qu'un autre médecin se portait mieux, mais restait dans un état grave.

Le Liberia avait obtenu la livraison le 13 août par les Etats-Unis pour ces trois praticiens de doses du ZMapp, administré à deux Américains qui ont été déclarés guéris la semaine dernière, ainsi qu'à un prêtre espagnol, décédé le 12 août. Tous trois avaient été contaminés au Liberia.

Les très faibles quantités disponibles du ZMapp, qui n'avait jamais été testé auparavant sur des humains, sont épuisées, selon le laboratoire qui le produit.

Offre japonaise

Le Japon s'est dit prêt lundi à fournir un traitement expérimental mis au point par une entreprise nippone, homologué en mars dans le pays comme antiviral contre la grippe, afin de lutter contre Ebola "si l'Organisation mondiale de la santé en fait la demande".

Face à l'ampleur de l'épidémie, un comité d'experts réuni par l'OMS a jugé le 12 août "éthique" d'offrir des médicaments à l'efficacité et aux effets secondaires encore non mesurés "comme traitement potentiel ou à titre préventif".

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