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Ebola: Washington déconseille les voyages au Liberia

En raison de l'épidémie de la fièvre hémorragique, les Etats-Unis déconseillent à leurs citoyens de se rendre au Liberia.

08 août 2014, 07:08
Liberian soldiers stop travelers from leaving the area in Bomi County as they clamp down on people traveling due to the Ebola virus, on the outskirts of Monrovia, Liberia, Thursday, Aug. 7, 2014. Soldiers clamped down on people trying to travel to Liberia's capital Thursday from rural areas hard-hit by the Ebola virus hours after the president declared a national state of emergency. (AP Photo/Abbas Dulleh)

Le département d'Etat a recommandé jeudi aux Américains de reporter tout voyage "non essentiel" au Liberia en raison de l'épidémie d'Ebola qui sévit dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. La diplomatie américaine a également ordonné aux proches du personnel de son ambassade de Monrovia de quitter le pays.

Plus tôt jeudi, des hauts responsables sanitaires américains avaient jugé inévitable que des personnes ayant voyagé dans les pays africains touchés par l'épidémie d'Ebola entrent infectées aux Etats-Unis.

"Il est tout à fait possible que des personnes aux Etats-Unis ayant été sur le terrain (en Afrique) développent Ebola ici après avoir été exposées au virus ailleurs", a estimé Tom Frieden, le directeur des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC), lors d'une audition devant une sous-commission de la Chambre des représentants.

"Il est aussi très possible que celles-ci infectent des proches ou des membres du personnel soignant si leur infection n'est pas rapidement détectée", a-t-il dit. "Nous vivons dans un monde où nous sommes tous connectés et, inévitablement, il y aura des voyageurs, des ressortissants américains et d'autres qui se rendront dans ces pays (...) et reviendront ici avec des symptômes."

Bon équipement

Mais a-t-il ajouté, "nous sommes confiants qu'il n'y aura pas pour autant une épidémie étendue d'Ebola aux Etats-Unis car nous disposons des équipements pour mettre en quarantaine ces malades dans tous les grands hôpitaux".

Le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) a aussi dit jeudi matin sur la chaîne CNN qu'il "ne serait pas surpris" qu'il y ait des cas d'infection sur le sol américain. "Le grand public sera alors très inquiet, mais la réalité c'est que nous sommes vraiment bien équipés pour faire face à ce type d'infection", a-t-il insisté.

"Il faut appliquer rigoureusement les contrôles standards de l'infection", a expliqué le Dr Frieden au Congrès. Pour cela "nous avons transmis des instructions aux médecins et aux autres personnels médicaux pour identifier les symptômes, établir le diagnostic et traiter les malades", a-t-il précisé.

Les symptômes d'Ebola sont une forte fièvre, des maux de tête et des vomissements. La période d'incubation va de huit à dix jours et peut atteindre 21 jours ou être seulement de deux jours dans certains cas.

Traitement en question

De son côté, l'agence américaine des médicaments (FDA) a partiellement levé des restrictions sur un traitement expérimental de la société canadienne Tekmira. Elle ouvre ainsi potentiellement la voie à une utilisation pour combattre l'épidémie en Afrique.

La FDA a "verbalement" indiqué à Tekmira qu'elle modifiait la classification de son traitement TKM-Ebolaen, levant la suspension totale d'essai clinique au profit d'une suspension partielle. "Cette décision nous permet d'utiliser potentiellement TKM-Ebola chez des personnes infectées par le virus Ebola", estime la firme dans un communiqué.

Il n'existe actuellement aucun traitement antiviral ou de vaccin autorisés contre Ebola, seulement des agents expérimentaux. Sur des singes, TKM-Ebola a montré une efficacité de 100% contre le virus. Cependant, selon des experts, mettre sur le marc

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