C’était l’une des promesses phares de la campagne de François Hollande, faite dans la foulée de la catastrophe de Fukushima, en 2011: la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin). Le processus a connu une avancée considérable, hier, avec la signature par l’énergéticien EDF, exploitant du parc nucléaire hexagonal, d’un accord avec l’Etat, validant le principe d’une fermeture de Fessenheim à l’horizon 2018, en échange d’une indemnisation de 446 millions d’euros (479 millions de francs) pour l’entreprise.
Sur les douze représentants du conseil d’administration d’EDF, six ont voté contre – les représentants des salariés – tandis que six ont voté pour. La voix du PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, déterminante en la matière, a fait pencher la balance en faveur d’un accord.
La fermeture de Fessenheim répond à deux préoccupations: réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité française, d’abord, éviter de prendre le moindre risque en matière de...