Ils étaient accusés d'avoir participé le 14 août 2013 à une attaque contre le commissariat de Kerdassa, un village de la banlieue du Caire.
Parallèlement, des heurts avaient éclaté après la dispersion de rassemblements des partisans de Mohamed Morsi dans la capitale, une opération qui avait coûté la vie à au moins 700 personnes.
Depuis que l'armée a destitué le président islamiste en juillet 2013, ses partisans subissent une répression sanglante qui a fait 1400 morts. En outre, des centaines d'entre eux ont été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes.
Les peines capitales prononcées mardi seront soumises, conformément à la loi égyptienne, à l'avis (purement consultatif) du mufti, qui représente l'islam auprès des autorités. Elles seront ensuite confirmées ou commuées en peine de prison lors d'un verdict final, attendu le 24 janvier.