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Egypte: l'ancien président Morsi saura le 16 juin si sa condamnation à mort est confirmée

Mohamed Morsi obtient un court sursis. L'ancien président égyptien, condamné à mort le 16 mai, saura, le 16 juin, si le mufti confirme cette peine.

02 juin 2015, 12:15
Pendant que Morsi attend la décision du mufti, d'autres Frères musulmans sont arrêtés régulièrement.

La confirmation de la peine de mort infligée il y a deux semaines pour évasion de prison et violences à l'encontre de l'ex-président égyptien Mohamed Morsi a été reportée au 16 juin par le tribunal qui l'avait condamné. En attendant, d'autres Frères ont été arrêtés.

Le 16 mai, Mohamed Morsi, premier président élu démocratiquement en Egypte avant d'être destitué par l'armée, avait été condamné à la peine capitale avec une centaine de ses partisans. Mais toute condamnation à mort en Egypte doit recueillir l'avis, non contraignant, du mufti avant d'être confirmée ou commuée.

"Comme l'avis du mufti est arrivé au tribunal ce matin seulement, nous avons décidé de reporter notre décision au 16 juin afin de pouvoir délibérer", a déclaré le juge Chaabane al-Chami, qui préside ce tribunal du Caire. A noter que l'avis de la principale instance religieuse du pays n'est jamais communiqué.

La peine de mort infligée à M. Morsi et à une centaine de co-accusés, reconnus coupables de s'être évadés de prison et d'avoir commis ou incité aux violences lors de la révolte populaire qui chassa du pouvoir Hosni Moubarak début 2011, avait suscité la réprobation de l'ONU, de Washington et de l'Union européenne.

Double arrestations

Lundi, deux dirigeants des Frères musulmans ont été arrêtés en Egypte, selon des sources au sein des services de sécurité.

L'arrestation de Mahmoud Ghozlan et Abdoul Rahman al Barr fait suite à l'annonce, le jour même, par les autorités, du démantèlement d'une cellule de la confrérie accusée d'avoir recueilli des informations sur les institutions de l'Etat et de les avoir transmises à l'étranger.

Mahmoud Ghozlan est un porte-parole des Frères et membre, tout comme Abdoul Rahman al Barr, de la plus haute instance dirigeante de la confrérie. Le second nommé est également considéré comme la plus haute autorité religieuse de l'organisation islamiste.

Les Frères musulmans ont condamné ces arrestations dans un communiqué diffusé sur Internet.

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