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Egypte: la place Tahrir au Caire toujours occupée par des manifestants

Plusieurs centaines de manifestants occupent toujours dimanche la place Tahrir au Caire pour protester contre l'acquittement de six ex-hauts responsables de la sécurité dans le cadre du procès de Hosni Moubarak.

03 juin 2012, 09:05
epa03246878 A view taken from a building overviewing Tahrir square shows Egyptian protesters shouting slogans against former President Hosni Mubarak and his aides during a demonstration hours after the announcement of the verdict in their trial, in Tahrir square, Cairo, Egypt, 02 June 2012. Former Egyptian president Hosni Mubarak and his former interior minister Habib al-Adly were on 02 June sentenced to life imprisonment theafter a court found him guilty of complicity in the killing of peaceful protesters during the 2011 uprising. The judge however, said that Mubarak, and his two sons, Alaa and Gamal, were found not guilty of corruption and influence peddling. Egypt's top prosecutor ordered that former president Hosni Mubarak be transferred from a military hospital to a prison facility near Cairo.  EPA/STRINGER

La grande place Tahrir dans le centre du Caire était toujours occupée dimanche matin par plusieurs centaines de manifestants protestant contre l'acquittement de six ex-hauts responsables de la sécurité dans le cadre du procès de Hosni Moubarak. Ce dernier a lui-même été condamné à la perpétuité.

Une partie des manifestants a dormi sous des tentes ou à même le sol, après que quelque 20.000 personnes se sont rassemblées la veille et jusque tard dans la nuit sur cette place.

"Nous comptons bien rester aujourd'hui et peut-être demain. Nous attendons beaucoup plus de monde dans la journée", affirmait un jeune manifestant, Omar Abdelkader.

La justice a condamné samedi l'ancien président et son ministre de l'Intérieur Habib el-Adli à la prison à vie, alors que le procureur avait requis la peine capitale.

Le tribunal a également acquitté six anciens hauts responsables de la sécurité eux aussi jugés pour la mort de 850 personnes durant la révolte contre le régime Moubarak début 2011.

Les deux fils de M. Moubarak, Alaa et Gamal, ont vu les accusations de corruption qui pesaient sur eux déclarées prescrites par la cour, et n'ont pas été condamnés.

"Beaucoup de gens ont eu le sentiment en écoutant le verdict que nous étions de retour à l'époque de l'ancien régime", estimait sur la place Tahrir un étudiant, Feda Essam.

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