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"El Gordo", baron mexicain de la drogue arrêté

La marine mexicaine a annoncé mardi avoir capturé la veille Mario Cardenas Guillen. L'homme est un des deux chefs du cartel du Golfe, un des groupes criminels les plus puissants du Mexique.

05 sept. 2012, 07:47
"El gordo" a déjà été présenté aux médias par l'armée.

 

Mario Cardenas Guillen, dit "El gordo" (le gros), serait détenu par les forces de police mexicaines ont annoncé ces dernières mardi. L'homme est un des deux chefs du cartel du Golfe, un des groupes criminels les plus puissants du Mexique.
 
Devenu ces dernières années "un des principaux chefs" de ce groupe de trafiquants de drogue, il a été arrêté lundi au cours d'une opération de la marine dans la commune d'Altamira, dans l'Etat de Tamaulipas, frontalier des Etats-Unis (nord-est du Mexique), a annoncé à la presse Jose Luis Vergara, porte-parole de la marine.
 
Fratrie à la tête du cartel
 
Mario Cardenas Guillen, est le frère du leader historique de l'organisation, Osiel Cardenas Guillen, arrêté en 2003 et extradé aux Etats-Unis, où il purge une peine de 25 ans de prison.
 
C'est un de ses autres frères, Antonio, qui avait pris la tête de l'organisation jusqu'à sa mort, en 2010, sous les balles des militaires. Le groupe s'était alors scindé en deux entités, dont l'une était dirigée par "El Gordo".
 
Ce "capo", qui a été présenté à la presse aux côtés de policiers masqués, avait déjà été incarcéré entre 1995 et 2007 pour délinquance organisée et trafic de drogue, a précisé M. Vergara.
 
Plus de 50'000 morts
 
Cette arrestation pourrait affaiblir davantage encore le cartel du Golfe, déjà fragilisé par son conflit contre son ancien bras armé, les Zetas, un groupe criminel créé et dirigé par d'anciens militaires d'élite de l'armée mexicaine.
 
Depuis 2006, les affrontements entre cartels de la drogue, ainsi que l'offensive militaire déclenchée la même année par le président Felipe Calderon, ont fait plus de 50'000 morts, dont un nombre indéterminé de personnes étrangères au crime organisé.
 
Si l'on se fonde sur la tendance actuelle d'une moyenne nationale de plus de 1'100 morts par mois sur les douze derniers mois, le nombre total des décès liés au crime organisé aura atteint quelque 60'000 à la fin du mandat de Felipe Calderon le 1er décembre.
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