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Ex-espion empoisonné: Londres expulse 23 diplomates russes et suspend les contacts bilatéraux

La Grande-Bretagne va expulser 23 diplomates russes suite à l'empoisonnement de l'ex-espion Sergueï Skripal en Angleterre, a annoncé mercredi Theresa May. La première ministre britannique a aussi annoncé la "suspension des contacts bilatéraux" avec Moscou.

14 mars 2018, 08:28
/ Màj. le 14 mars 2018 à 14:05
Theresa May estime que la Rusie pourrait être directement responsable de l'empoisonnement de Sergueï Skripal.

Theresa May a jugé la Russie "coupable" de l'empoisonnement de l'ex-espion russe. La Russie disposait jusqu'ici de 59 diplomates accrédités au Royaume-Uni.

La Première ministre britannique Theresa May avait donné à la Russie jusqu'à minuit ce mardi pour dire comment un gaz appartenant à la famille d'agents innervants Novitchok et développé par l'Union soviétique dans les années 1970 et 1980 a pu être utilisé sur le sol britannique.

Soit Moscou est directement responsable de l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille, Ioulia, soit il a permis aux agresseurs de se procurer l'agent neurotoxique utilisé à Salisbury le 4 mars, a déclaré Theresa May lundi.

Pas de réponse à l'ultimatum

La Russie n'a pas répondu à l'ultimatum que lui a lancé la Grande-Bretagne pour s'expliquer sur l'empoisonnement de l'agent double russe Sergueï Skripal, a dit l'ambassade russe à Londres. L'ex-espion a été agressé avec un gaz neurotoxique datant de l'époque soviétique.

"La Russie ne répondra pas à l'ultimatum de Londres tant qu'elle n'aura pas reçu des échantillons de la substance chimique", a dit un porte-parole de l'ambassade. La Russie n'a rien à voir avec cet empoisonnement, a ajouté l'ambassade, soulignant que toute mesure de rétorsion contre Moscou appellerait une réponse. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères britannique s'est refusé à tout commentaire.

 

>> À lire aussi : Grande-Bretagne: Theresa May accuse la Russie d'avoir empoisonné un ex-agent double

Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a reproché mardi à la Grande-Bretagne de ne pas lui avoir donné accès aux échantillons prélevés à Salisbury, ville du sud de l'Angleterre où l'ex-agent double et sa fille sont hospitalisés dans un état grave.

S'agissant de l'ultimatum, il l'avait balayé d'un revers de main notant qu'"il conviendrait de se souvenir que l'ère du colonialisme est depuis longtemps révolue".

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