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En Californie, il est désormais interdit d'interdire les coupes afros et les dreadlocks

Pour lutter contre la «discrimination raciale fondée sur les cheveux», l’Etat de la Californie a promulgué mercredi une loi autorise le port de la coupe afro, des tresses ou des dreadlocks à l’école ou sur le lieu de travail. Une première sur le sol américain.

04 juil. 2019, 13:22
Les cheveux ne pourront plus être invoqués pour refuser un emploi, un logement, etc,...

Mercredi, la Californie a été le premier Etat américain a interdire toute discrimination liée aux cheveux. Une loi qui autorise ainsi la coupe afro ou les dreadlocks à l’école ou au travail a été adoptée à l’unanimité par les deux chambres, rapporte notamment l’OBS. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2020.

Cette nouvelle législation vise à protéger en particulier les Noirs américains, souvent victimes de règlements pour le moins vexatoires quand ils n’atteignent pas à la dignité humaine.

 

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, au moment de parapher le document. 

 

La loi a été rédigée et portée par la sénatrice démocrate de Los Angeles Holly Mitchell, elle-même noire et arborant fréquemment des micro-tresses. «Cette loi protège le droit des Californiens noirs à porter leurs cheveux naturels, sans pression pour se conformer à des normes euro-centrées», a expliqué l’élue. «Pour nous, c’est un symbole de qui nous sommes. Quand je me faisais des dreadlocks voici quinze ans, je savais que c’était une déclaration à la fois sociale et politique adressée au monde extérieur», a-t-elle expliqué.

 

De son côté, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom a rappelé l’histoire de ce lycéen du New Jersey, qu’un arbitre avait obligé à couper ses dreadlocks s’il voulait participer à une compétition de lutte, sous peine d’être déclaré forfait…

Les cheveux ne pourront donc plus être invoqués pour refuser un emploi, un logement, etc,... Les employeurs pourront toujours faire appliquer certains règlements liés à la sécurité ou à l'hygiène, comme le port d'un filet sur les cheveux, pourvu qu'ils ne soient pas discriminatoires et s'appliquent à tout le monde, précise l’AFP.

A noter que la ville de New York avait déjà adopté une législation similaire au début de l’année.

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