«Si je prends du bœuf, alors seulement du wagyu.» La malbouffe guette jusqu’aux plus grandes tables de Vancouver, selon la jeune héritière chinoise, pour laquelle consommer moins bien que la luxueuse viande japonaise serait une faute de goût tragique. Le champagne coule à flots. Mais son amie, Flance, 27 ans, préfère siroter une bouteille de Château Latour 1995... avec une paille pour «ne pas se tacher les dents». La scène fait l’ouverture de l’émission de téléréalité «Rich Asian Girls», qui met en scène de mégariches étudiantes chinoises exilées en Amérique du Nord. Elles sont issues de la caste des Fuerdai, la seconde génération des Chinois les plus fortunés, dont les frasques fascinent et révulsent la République populaire.
Le groupe de jeunes héritières descend d’une limousine à rallonge avant d’être accueilli dans un casino de Vancouver. «Nous sommes heureux de vous retrouver dans la suite présidentielle», déclare le responsable...